A sensibilidade de Proust
"J'avais revu tantôt l'une, tantôt l'autre des chambres que j'avais habitées dans ma vie et je finissais par me les rappeler toutes dans les longues rêveries qui suivaient mon réveil: chambres d'hiver...oú, par un temps glacial, le plaisir qu'on goûte est de se sentir separé du dehors (comme l'hirondelle de mer qui a son nid au fond d'un souterrain dans le chaleur de la terre) et, oú, le feu étant entretenu toute la nuit dans la cheminée, on dort dans un grand manteau d'air chaud et fummeux, traversé de lueurs des tisons qui se rallument, sorte de impalpable alcôve, de chaude caverne creusée au sein de la chambre même, zone ardente et mobile en ses contours thermiques, aérée de souffles que nous refraîchissent la figure et vienent des angles, des parties voisines de la fenêtre ou eloignées du foyer et qui se sont refroidies; chambres d'été où l'on aime être uni à la nuit tiède, où le clair de lune appuyé aux volets entr'ouverts jette jusque au pied du lit son échelle enchantée, où on dort presque en plein air, comme la mésange balancée para la brise à la ponte du rayon". (Marcel Proust, Du cotê de chez Swann - A la recherche du temps perdu")
"Perdidos num espaço anónimo, indistinto, normalizado, indiferente, universal"...
..."vamos perdendo a sensibilidade cultivada por Proust e, com ela, a possibilidade de desfrutar as particularidades dos lugares"...
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Nota: Novas considerações sobre a sensibilidade de Proust aqui
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