"Au terme d´une civilization"

Em "L´éloge de la main", Henri Focillon fala-nos assim de Paul Gauguin:
"Quand nous lisons la vie de celui que naguère j´appelai le bourgeois peruvien (1), nous voyons d´abord um financier hardi et habile, ponctuel et heureux, enveloppé para sa Danoise (2) dans les replis d´une existence douillete et contemplant les tableaux des autres avec plus d´agrément que d´inquietitude.
Insensiblement, et peut-être en vertu d´une de ces mutations qui jaillissent des profondeurs et qui crèvent la surface du temps, il prend en dégôut l´abstraction de l´argent et du chiffre; il ne lui suffit plus de dessiner, avec les seules ressources de son esprit, les méandres du risque, de spéculer sur les courbes de la Bourse, de jouer avec le vide des nombres.
Il lui faut peindre, car la peinture est, entre autres, um moyen de ressaisir cette antiquité eternelle, à la fois lointaine et pressante, qui l´habite et qui le fuit. Et non pas la peinture mais toute œuvre de mains, comme s´il avait hâte de prendre une revanche sur leur longue oisivité civilisée".


E mais adiante continua Focillon: "Cet homme aux sens subtils combat cette subtilité même pour restituer aux arts la qualité intense qu´íls ont noyée dans les tons fins, et, d´un même mouvement, sa main droite se défait de toute adresse, elle apprend de la main gauche cette innocence qui jamais ne devance la forme: moins rompue que l´autre, moins experte en virtuosités automatiques, elle chemine avec lenteur et respect le long du contour des êtres".
Porque, para Focillon: "La gauche, cette main que désigne injustement le mauvais côté de la vie, la portion sinistre de l´espace"...esta gaucherie "de la main gauche est assurément necessaire; elle nous relie au passé vénérable de l´homme, alors qu´il n´était pas trop habile".
...

D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ...(3)
"Gaugin est à la fois au commencement du monde et au terme d´une civillization" (4).
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(1) De ascendência peruana pelo lado da mãe, Alina Maria Chazal, Paul Gauguin nasceu em Paris mas viveu no Perú desde os dezoito meses até aos sete anos. E não transparece a influência da cultura andina na arte de Gauguin?
(2) Paul Gauguin casou-se em 1873 com uma senhora dinamarquesa de nome Mette-Sophie Gad. Com ela foi para Copenhague onde se estabeleceu como comerciante de oleados, depois de ter sido um bem sucedido corrector da Bolsa de Paris.
(3) Assim é designada a enorme tela reproduzida na imagem imediatamente anterior que Gauguin recomenda que seja lida da direita para a esquerda. Na primeira imagem uma cena da vida quotidiana de Papeete, à sombra de pândanos, uma árvore parecida com uma palmeira mas da ordem das Pandanales comum na ilha de Tahiti. Esta tela "i raro te oviri", "sob o pandano", foi objecto de um artigo na revista "Emerging infectious diseases", interessante no ponto de vista desta reflexão.
(4) Retomo Focillon.